Tandis qu'il y a quelques mois une loi réprimait les insultes liées aux orientations sexuelles, ce samedi 26 Novembre est celui de la "consécration" des violences faites aux femmes. La décennie quant à elle, s'inscrit plus autour du sujet sensible des quotas, entendez ici la question de l'intégration des noirs, des arabes et des femmes au sein de la structure sociale. La société prend soin de protéger ses malingres...
Femmes, homosexuels, noirs, arabes, jeunes, déprimés... Pourquoi n'a-t'on jamais pensé à organiser une grande marche qui réunirait toutes les victimes de la société ? Un mouvement national permettrait alors peut-être de regrouper toutes les causes en une seule et de réfléchir enfin à une projet de loi plus économique (puisque unique), soit autour de la victime. Plus question alors de discrimination négative ou positive, il suffirait d'instituer officiellement le statut de la victime. "Bonjour Mr L'agent, je viens déposer une main courante pour atteinte à la victime !". Les modalités ne seraient ensuite que de simples détails de degrés, victime partielle, impartiale, consciente, innocente...
Une question toutefois, la plainte d'un homme mûr, blanc, hétérosexuel et ne souffrant pas de handicap (si ce n'est de vivre dans nos sociétés en 2006) serait-elle recevable ? Car s'il est des causes à défendre, n'est-ce pas parfois au prix de la remise en cause d'une égalité intrinsèque, tout simplement liée au statut d'humain ? Une égalité de fait qui devrait considérer tout homo sapiens, qu'il soit gris, sans bras ou sans génitoires comme un citoyen à protéger de la même manière que ses semblables face à toute forme d'agression. Le particularisme au sein de l'humanité n'est pas une sous catégorie qui, au regard de sa "faiblesse", mériterait d'être surprotégée.
Reconnaissons les drames du passé, attelons-nous à un travail éducatif d'envergure sociétale autour du respect de l' Autre, dépassons ce statut ambiant de victime, source d'homéostasie, et rendons justice au bon moment en considérant tout adulte comme l'égal de son concitoyen.
Laissons enfin le statut de protection particulière au monde de l'enfance. Nous nous orienterons alors peut-être vers un climat un peu moins teinté de condescendance. Tout un programme, n''est-ce pas ?
L'EDUC.
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