Nos gamins sont mal éduqués. Ils ont le nez qui coule, ne disent pas bonjour à la dame et boivent du coca-cola américain à longueur de journées. Face à ce constat désolant, point de demi-mesure, il faut rétablir l'ordre Républicain.
"Travail, Famille, Patrie". Un remède simple qui cloue le bec à toutes les préconisations psychologisantes de ce début de siècle. Le mal ne peut plus proliférer ainsi, il est urgent de l'éradiquer. Le port de la blouse, le retour à la non mixité, la Marseillaise dès la première heure de cours, le bonnet d'âne et la règle qui cingle les doigts des malotrus, sont les premières mesures qu'il faut prestement rétablir dans les écoles de nos petites têtes brûlées. Pour leurs aînés, le retour au service militaire pour apprendre l'allégeance à leur patrie nourricière. Quant aux plus récalcitrants, le bagne n'a-t'il pas fait ses preuves en son temps?
Voici une sorte de mise en bouche d'un programme que pourrait peut-être nous offrir notre parti national d'extrême droite face au problème de société que représente "l'enfant roi".
Un problème qui glisse entre les doigts car le Chimilimilblik "enfant roi" n'a pas d'odeur, pas de couleur, pas d'age, ni d'origine. Toutefois, et fort heureusement, il a une particularité qui permet de le reconnaître au milieu de ses semblables. Il crie volontiers, tape des pieds, exige, est impatient, intransigeant, égoïste, boudeur, moqueur et souvent, au fil du temps, manipulateur. "L'enfant roi" est un petit d'homme intelligent qui ne manque pas d'apprendre la vie à ses parents.
Si l'on estime que son comportement est un problème dont le protagoniste et son environnement souffrent. Si l'on constate, en y réfléchissant bien, que l'on en croise de plus en plus souvent, en faisant ses courses, peinard, dans son petit supermarché de quartier. Si l'on prend conscience de cela, alors, ne serait-il pas temps de reconnaître que nous sommes face à un vrai problème de société ?
Dans la mesure où la théorie des gènes du mal est une pantalonnade sur laquelle il serait perte de temps de s'attarder, quelles pourraient être les causes d'un tel comportement ? Un travail éducatif de terrain permet de repérer un environnement propice à la genèse de cette problématique. Une mère souvent isolée, dépassée, un père absent physiquement et/ou psychiquement et un enfant qui joue son rôle, celui de tester l'adulte pour se confronter aux limites de la relation et plus globalement à celles du monde. Des limites qui représentent un cadre dont le gamin a besoin pour se rassurer face à l'infini et pour se construire. Or, si le parent est fragilisé, s'il doute, s'il confond l'éducation qu'il a reçue avec celle qu'il doit donner, s'il ne peut s'empêcher de voir en son gamin, celui qu'il a été, s'il croit que l'amour suffit pour éduquer ; il peut céder à la tentation de dire plus souvent oui que non. L'adulte tente ainsi d'être en paix (ce qui est un leurre) et se rassure en pensant que de cette manière, il prouve à son enfant combien il l'aime. Le parent pourra d'autant réagir de cette manière s'il a souffert de privations durant sa propre enfance. Une sorte de compétition affective entre les deux parents, notamment lorsqu'ils sont séparés, peut être également un enjeu dans ce contexte. Enfant et parents, englués dans un "jeu" pernicieux seront dés lors, pris dans les tourments d'un cercle vicieux puisque le gamin ayant nécessairement besoin de repères clairs et de limites, continuera à pousser le parent dans ses retranchements. Des enfants en arrivent ainsi à commettre des délits et à prendre le chemin de la délinquance, juste pour continuer à tester les limites du monde adulte auxquelles il ne parviennent pas à se confronter. Nombre de jeunes des quartiers sont pris dans les filets de cette problématique.
Le phénomène semble particulièrement toucher les familles mono-parentales, mais pas seulement. Le lien entre toutes les familles qui vivent ces situations reste l'absence, l'incohérence ou la non suffisance d'un cadre éducatif, de repères, d'interdits, soit de frustration. Un rôle, qui de manière symbolique et concrète est dévolu au père, ou au beau-père, sans toutefois exclure la mère de ce positionnement. Un rôle dévolu à "l'autre" qui vient faire tiers dans la relation entre la mère et l'enfant. Un "autre" qui saura, quand cela est nécessaire, jouer le mauvais rôle de la frustration. En effet, dire non, poser des limites, c'est prendre le risque durant quelques temps, de ne pas être aimé, voire d'être détesté par l'enfant. Il est préférable de ne pas avoir subi soi-même trop de carences affectives pour pouvoir accepter et supporter l'attitude réactive de l'enfant. Une situation dans laquelle se retrouvent souvent les éducateurs. Rien de valorisant ! Or, si le parent (tout comme l'éducateur), vit de manière difficile cette colère reçue de l'enfant, ce dernier le ressentira et mettra alors en doute la légitimité de cette frustration. En termes plus clairs, le parent, père, mère ou l'éducateur qui pose un interdit doit être convaincu de l'aspect bénéfique et constructif du message qu'il adresse à cet instant à l'enfant. Un gamin n'accepte et n'intègre que ce qui est juste et perçu comme tel par l'adulte qui pose l'acte. Bien sur, l'idée n'est pas de poser des interdits à chaque instant de la vie de l'enfant. Certains parents ayant subi cette forme d'éducation "à la dure" pensent qu'il est bon d'en faire autant avec leur enfant. Les conséquences sont tout aussi désastreuses. Le gamin vit un sentiment intérieur d'injustice et de révolte qu'il peut retourner contre lui ou agir contre autrui. Une certaine souplesse, une grande cohérence et une bonne mesure sont donc les maîtres mots. Plus facile à dire qu'à agir, bien entendu ! Mais l'idée est que l'enfant sache qu'il est des choses avec lesquelles le parent ne négociera pas et que c'est bien parce qu'il aime son enfant que les choses sont ainsi. Il est également important de mettre des mots sur les raisons de l'interdit. Il faut que la frustration ressentie par l'enfant ait un sens.
Tout ceci fait partie du travail de socialisation de l'enfant, il s'agit de lui apprendre à "faire société". Et c'est sur ce point que se niche la difficulté de "l'enfant roi", faire société, aller vers, échanger, partager, accepter les limites et les oppositions de l'autre. Le gamin-roi, centré sur son plaisir qu'il estime devoir être satisfait selon ses exigences ne se soucie pas de son environnement qu'il n'a d'ailleurs guère envie d'aller découvrir.
Un enfant, adolescent, puis adulte qui, si l'on n'y prend garde, sera le prototype de l'individualiste intégriste de demain.
Isabelle Buot-Bouttier.
Référence bibliographique :
"Pourquoi l'amour ne suffit pas", Claude Halmos, Editions Nil.
L’auteur a raison sur le fait que l’éducation des enfants est capitale pour le monde d’aujourd’hui, de demain... Je suis jeune, mais j’avoue constater un laxisme effarant autour de moi en matière d’éducation. Pour ma part, j’ai grandi dans une école catho privée, c’est une chance (je tiens à préciser que ça ne fait pas de moi un réac’ ! tte ma fammille vote PS). Mais habitant depuis peu sur l’Ile de France, je suis attristé par la bêtise crasse par exemple des gosses issus de l’immigration que ne savent pas dire "bonjour", "pardon", s’il vous plait"... Il y a qq jours, j’ai été témoin d’une scène indescriptible: 2 petites nanas au type magrebin étaient en train d’insulter une mamie parce qu’elle prenait trop de place sur le trottoir et les avait apparement bousculées... La mamie était tellement bossue et courbée qu’elle pouvait à peine regarder devant elle ! Et les gamines de l’affubler des pires noms (je préfère censurer...) C’est incroyable ! j’ai l’impression de ne pas être en France dans certains queartiers de la banlieue où j’habite ! Dès que tu croises un(e) gosse, il te sort des trucs du genre "ta mère la pute" et autre grossièretés... Et c’est faute d’avoir reçu une éducation de poubelle, de cave, de parking... C’est très triste ! Et il est vital pour la France que quelquechose soit fait rapidement pour changer cela ! Demian West semble inconscient de ces réalités de la vie quand il caricature avec ses commentaires idiots du genre "pourquoi pas la prison ?".. Eh bien oui ! les 2 gamines qui insultaient la vieille femme méritent une solide correction, un enfermement de plusieurs jours, une amende...
Rédigé par : François | 03/02/2007 à 15:41
François,
Votre commentaire me met très mal à l'aise et ce, pour plusieurs raisons : mon article sur l'enfant-roi ne fait pas référence à certains jeunes plus qu'à d'autres. Relisez, le : "l'enfant-roi n'a pas de couleur, pas d'âge, pas d'origine". Le thème est donc très généraliste, il concerne la société française dans sa globalité. Je dis en revanche que certains gamins des quartiers se situent dans cette problèmatique. Le pronom indéfini "certains" a donc toute son importance ! Car si ma pratique de terrain en tant qu'éducatrice de rue se situe effectivement très majoritairement auprès de jeunes issus de l'immigration, dire que tous ces jeunes sont tels que ces deux jeunes filles que vous décrivez est une grave imposture. Il est vrai, pour sortir un peu de la langue de bois, que certains jeunes issus de l'immigration sont pris dans une problèmatique dont les causes sont multiples : les conditions d'accueil de leurs parents dans les années 70, le type et le lieu d'hébergement qui leur a été proposé, le regard qui est porté sur eux et la discrimination sociétale que l'on ne peut nier. Jusque-là, beaucoup me suivront dans mon analyse. Il est toutefois d'autres causes qui ne manqueront pas de susciter des grincements de dents, à savoir, un pas vers la société française qui, à mon sens, n'a pas suffisamment été fait par certaines familles (probablement par peur, probablement parce que certains ont dû longtemps espérer retourner au pays), familles qui ont alors eu tendance à vivre et à élever leurs enfants dans un certain repli communautaire, dans une peur de la société dans laquelle ils grandissaient et parfois dans cette idée du retour au pays, ce qui n'aide pas à se sentir chez soi dans un pays qui n'est pas celui de ses parents ! Cela, je l'ai constaté sur le terrain et sur Paris, nous ne parlons donc pas d'endroits reculés de banlieux ou une certaine population est exclue de fait, de la société. Quant au pays d'origine, il demeure imaginaire pour certains gamins, puisqu'ils n'y jamais mis les pieds. Quant cela n'est pas le cas, il ne sont pas toujours bien accepté par le pays d'origine de leurs parents. "Quand ils viennent ici, ils ne savent que mettre le bordel, ils ont ce qu'ils méritent en France, c'est leur comportment qui induit ce qu'ils vivent la-bàs" m'a ton dit à plusieurs reprises lors d'un récent séjours au Maroc.
Aux critères que je viens dénoncer, s'ajoute, une fois encore, seulement pour certaines familles, un contexte social, lorsqu'il s'agit de familles défavorisées ; culturel (la culture de l'Afrique et du Magrheb est en effet très différente de celle de la France) ; éducatif (l'education au pays ne s'exerce pas nécessairement de la même manière qu'en France et l'adaptation n'est pas toujours aisée), enfin un contexte parfois religieux(qui peut également induire une éducation différente, notamment entre les garçons et les filles) peut également jouer son rôle. Je sais que ces derniers arguments ne sont pas politiquement corrects mais refuser d'admettre ce contexte relève pour moi de la langue de bois.
Or la question n'est pas d'incriminer une population (en l'occurence une partie d'une population) mais de regarder la situation en face, de manière à réfléchir en commun à des solutions qui iraient dans l'intérêt de tous. Un pas vers plus d'harmonie, en faisant en sorte que chacun puisse s'y retrouver.
Enfin, votre propos "ce ne sont pas des êtres humains" n'est pas tolérable. S'il est vrai que dans le cas des deux gamines que vous décrivez, il y parfois des paires de claques qui se perdent, nous sommes ici face à un problème qui s'inscrit dans le contexte que je viens de tenter de décrire, de manière schématique. Il n'est pas, François, de peuple, de personne, d'être, qui ne soit moins humain que d'autres. Cette dangereuse théorie n'a pas manqué de faire des ravages dans l'hsitoire de l'homme.
C'est pourquoi, je vais voir s'il est possible d'un point de vue technique de supprimer cette phrase. Je regrette d'ailleurs fortement d'en arriver à ce type de censure ! Mais si la seule possibilité technique qui s'offre à moi n'est que de supprimer le commentaire dans son intégralité, alors je le ferai car ce blog est bien celui d'une liberté d'expression sans langue de bois mais pas celui de propos xénophobes.
Isabelle Buot-Bouttier
Rédigé par : L'EDUC | 03/02/2007 à 20:59
Horreur et stupéfaction. Telle pourrait être résumée mon opinion. En effet, je constate avec effarement une lente glissade vers la haine et le rejet, un parfum d'entre deux guerres, on pourrait balancer des gens dans la Seine que ça semblerait presque normale, ou tout au moins justifiable. Comme l'a fait justement remarquer Mme Buot-Bouttier, l'attitude des jeunes filles est intolérable, mais les propos tenus le sont tout autant. Le problème majeur est là, une perte de repère, de nuance, et de valeur de la société toute entière. Certaines personnes, n'arrivent toujours pas à admettre que des personnes basanées puissent être françaises. Là est une partie du problème. Pourquoi toujours faire un lien entre délinquance et l'origine des délinquants?? Pourquoi parler de français de la quatrième ou cinquième génération, comme s'il s'agissait d'un steak dont on vérifie la traçabilité???? Pourquoi n'a t- on jamais eu la même attitude par exemple à l'égard de messieurs Sarkozy, Devedjian ou autre?? On voit dès lors, que l'origine devient péjorative lorsqu'elle concerne les populations africaines.
Quelle aurait été l'attitude si les deux jeunes filles avaient été blanches? Car le problème n'est nullement éthnique, mais d'ordre éducatif et sociale. Rappelons que les parents et grands-parents des jeunes pointés du doigt vivent pour certains en France depuis 50 ans ou plus, dans des conditions parfois à la limite de l'humainement acceptable, et pourtant, ces gens n'ont jamais posé de problème. Leur intégration, tout au moins au regard de l'attitude citoyenne est incontestable. Mais c'est aussi parce qu'elle demeure celle résultant de la relation colonisé-colonisateur. Ce qui pose le problème du droit de vote des étrangers vivant de façon permanente en France.
Par ailleurs les enfants mal éduqués n'ont ni couleur ni âge comme il est parfaitement indiqué dans l'article. Car je suis moi-même ce que l'on appelle un enfant issu de l'immigration, fils de parents analphabètes, et pourtant j'ai eu une éducation qui me rend respectueux et respectable. Et à l'opposer je peux vous citer des cas de personnes non respectueuses et qui sont français "pur souche".
C'est donc bien du côté de l'éducation, de la désorganisation des familles, du manque de moyens de nos écoles, des espaces de prison urbaines qui emprisonnent à l'intérieur de ces quartiers même les plus diplômés d'entre eux. Car cette notion de communautarisme que l'on agite dans tous les débats, qu'est elle au fond? Qui attribue des quartiers entiers à des familles de même origine étnique et sociale? Comment admettre que l'obtention de diplôme ne garantie plus un emploi, mais pire réduit les diplômés à des emplois sous qualifiés équivalent à ceux qu'ont exercés leurs parents analphabètes? La responsabilté de ces jeunes est incontestable, mais il faut juger leurs actes non les hommes!!! Et c'est en cela que toute la société est lacunaire, car lorsque on propose de la prison pour des actes de la vie quotidienne, c'est que l'on confond incivilité et délinquance, et c'est très grave. Car un adolescent, reste malgrè tout un être en construction, et comme l'affirme l'auteur de l'article, l'autorité doit montrer les limites, mais non pas dans le but de gonfler les muscles et mettre des enfants en prison, ce qui n'a pas d'intérêt sinon celui de leur permettre d'avoir une très bonne éducation criminelle, mais d'en faire des citoyens. Car tout l'objectif est là, le rétablissement des valeures démocratiques et républicaines. Car loin de considérer que les valeures républicaines sont pleinement en exercice à l'heure actuelle, je pense plutôt que les valeures d'égalité, de liberté, de fraternité, de justice, de mobilité sociale, sont des objectifs non encore atteint. C'est un débat sociale et sociétale de fond qui s'inscrit en arrière plan de la question purement éducative. Traiter l'un, sans redéfinir l'autre conduira simplement à un retour à la situation catastrophique actuelle. Et donc pas dans cette xénophobie à l'égard de citoyens français. Car il y a bien malaise à concevoir qu'aujourd'hui encore on considère des citoyens français comme étranger. C'est ce qu'un sociologue algérien appelait la double absence, ni d'ici ni d'ailleurs. Il est vrai qu'au Maroc, on regarde d'un mauvais oeil, les jeunes, n'oublions pas la jalousie, de ceux qui passent des journées collés aux murs de Tanger scrutant la Méditerranée. Il faut donc dans ce débat non seulement garder une attitude objective, mais cela ne suffit pas, il faut aussi concevoir la question avec des perspectives les plus vastes possibles, afin d'éviter l'écueil de celui qui pense avec passion là où devrait s'exprimer la raison.
Rédigé par : adil | 14/02/2007 à 22:48
Bonjour Adil,
Un thème délicat que je tente d'aborder sans langue de bois depuis le début de la rédaction du blog. Un sujet qui entraine bien des polémiques et qui comme le montre le commentaire qui vous a choqué, que les débordements et propos inacceptables peuvent vite survenir. Je n'ai pas retiré le commentaire, je me suis longuement posé la question... J'ai retiré comme, je le dis, plus haut la phrase, comment dirais-je ? De trop ? Disons une phrase tout simplement xénophobe.
je pense que le débat reste équilibré, l'idée est bien la liberté d'expression mais je reconnais que la limite à ne pas dépasser se résume parfois à un fil bien ténu qui ne manque pas de me questionner.
Les avis sur le sujet sont les bienvenus.
Cordialement.
Isabelle Buot-Bouttier
Rédigé par : L'EDUC | 23/02/2007 à 22:46
Bonjour,
Je viens de passer dix jours merveilleux, avec des gens fort charmants, du côté des Vans, un superbe endroit. Je suis enchanté de mon trop court séjour en Ardèche.
Issu d’une famille de Parisiens catholiques depuis cinq générations, cadre moyen des domaines du droit du Travail et du droit Social (DRH), donc, par mon éducation personnelle, de par ma formation et ma profession, je suis plutôt ouvert aux autres, à tous les autres. Pourtant, je suis stupéfait de voir à quel point la grande majorité des gens sont, politiquement, engagés et ancrés à gauche dans ce département rural. Bien entendu chacun est libre de penser comme il veut, je ne le conteste pas, je suis même totalement opposé à la "pensée unique". Pourtant, j'ai constaté que les ardéchois sont intolérants, et ne supportent pas les gens de «Droite», qu'ils qualifient volontiers de "fachos", ou "de réacs" au prétexte qu'ils ne pensent pas comme eux ! C'est tout bonnement ahurissant ! Les ardéchois dans leur grande majorité, sont irrités, et indisposées face aux gens de "Droite", ou même tout simplement face à des gens qui ne sont pas de gauche ! Ils font preuve d’autoritarisme, pour ne pas dire de totalitarisme stalinien ringard et éculé !!! Bref, les ardéchois ramènent tout à la politique, et à la gauche, comme si, celle-ci, détenait la vérité !
J’ai beaucoup de mal à comprendre cette intolérance, surtout, (soit dit en passant) lorsque l’on connaît le lourd passé de la gauche socialo-marxiste, elle qui a mis la France sur le flanc pour un siècle, lors des douze années de socialo-mitterrandisme, et dont les héritiers promettent aujourd’hui ni plus ni moins que le paradis sur Terre, alors que la France est endettée jusqu'au cou. J'ajouterai, pour une analyse parfaitement honnête, que la "Droite", timorée, trop molle, et, (pour sa défense) à la merci des syndicats rouges, qui eux, menacent de paralyser le pays en déclenchant des grèves nationales pour préserver leurs privilèges dignes de ceux de l'Ancien Régime, n'a pas été capable d'amorcer un début de redressement du pays.
Peut-être faudrait-il à l'Elysée un homme fort, de type de Capitaine d'industrie, rassembleur et surtout apolitique ?
La gauche socialiste, fidèle à ses concepts marxistes, rackette fiscalement les classes moyennes, pour pouvoir prendre en compte les privilégiés de la fonction publique (EDF, GDF, SNCF, RATP, Education nationale, etc), les paresseux, les clandestins, les polygames et autres profiteurs venus du monde entier pour bénéficier des largesses de la France, alors que celle-ci compte de plus en plus de pauvres.
Qu’allons-nous devenir à ce rythme ?
Je reste dubitatif, mais cela ne m’empêchera pas de retourner, tant qu'il en est encore temps, tout prochainement chez mes amis ardéchois, je ne vais tout de même pas me priver de profiter d’un si bel endroit, qui, quoiqu’il en soit, reste partie intégrante de mon pays, la «France» !!!
Bien à vous.
Paul
Rédigé par : Paul Legros | 17/04/2007 à 12:28