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  • Tous les prénoms utilisés dans la description de ma pratique sont nécessairement fictifs. De même, certains détails (jours, lieux..) de récits sont modifiés, ceci afin de respecter l'anonymat des personnes.

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31/01/2007

Commentaires

François

L’auteur a raison sur le fait que l’éducation des enfants est capitale pour le monde d’aujourd’hui, de demain... Je suis jeune, mais j’avoue constater un laxisme effarant autour de moi en matière d’éducation. Pour ma part, j’ai grandi dans une école catho privée, c’est une chance (je tiens à préciser que ça ne fait pas de moi un réac’ ! tte ma fammille vote PS). Mais habitant depuis peu sur l’Ile de France, je suis attristé par la bêtise crasse par exemple des gosses issus de l’immigration que ne savent pas dire "bonjour", "pardon", s’il vous plait"... Il y a qq jours, j’ai été témoin d’une scène indescriptible: 2 petites nanas au type magrebin étaient en train d’insulter une mamie parce qu’elle prenait trop de place sur le trottoir et les avait apparement bousculées... La mamie était tellement bossue et courbée qu’elle pouvait à peine regarder devant elle ! Et les gamines de l’affubler des pires noms (je préfère censurer...) C’est incroyable ! j’ai l’impression de ne pas être en France dans certains queartiers de la banlieue où j’habite ! Dès que tu croises un(e) gosse, il te sort des trucs du genre "ta mère la pute" et autre grossièretés... Et c’est faute d’avoir reçu une éducation de poubelle, de cave, de parking... C’est très triste ! Et il est vital pour la France que quelquechose soit fait rapidement pour changer cela ! Demian West semble inconscient de ces réalités de la vie quand il caricature avec ses commentaires idiots du genre "pourquoi pas la prison ?".. Eh bien oui ! les 2 gamines qui insultaient la vieille femme méritent une solide correction, un enfermement de plusieurs jours, une amende...

L'EDUC

François,
Votre commentaire me met très mal à l'aise et ce, pour plusieurs raisons : mon article sur l'enfant-roi ne fait pas référence à certains jeunes plus qu'à d'autres. Relisez, le : "l'enfant-roi n'a pas de couleur, pas d'âge, pas d'origine". Le thème est donc très généraliste, il concerne la société française dans sa globalité. Je dis en revanche que certains gamins des quartiers se situent dans cette problèmatique. Le pronom indéfini "certains" a donc toute son importance ! Car si ma pratique de terrain en tant qu'éducatrice de rue se situe effectivement très majoritairement auprès de jeunes issus de l'immigration, dire que tous ces jeunes sont tels que ces deux jeunes filles que vous décrivez est une grave imposture. Il est vrai, pour sortir un peu de la langue de bois, que certains jeunes issus de l'immigration sont pris dans une problèmatique dont les causes sont multiples : les conditions d'accueil de leurs parents dans les années 70, le type et le lieu d'hébergement qui leur a été proposé, le regard qui est porté sur eux et la discrimination sociétale que l'on ne peut nier. Jusque-là, beaucoup me suivront dans mon analyse. Il est toutefois d'autres causes qui ne manqueront pas de susciter des grincements de dents, à savoir, un pas vers la société française qui, à mon sens, n'a pas suffisamment été fait par certaines familles (probablement par peur, probablement parce que certains ont dû longtemps espérer retourner au pays), familles qui ont alors eu tendance à vivre et à élever leurs enfants dans un certain repli communautaire, dans une peur de la société dans laquelle ils grandissaient et parfois dans cette idée du retour au pays, ce qui n'aide pas à se sentir chez soi dans un pays qui n'est pas celui de ses parents ! Cela, je l'ai constaté sur le terrain et sur Paris, nous ne parlons donc pas d'endroits reculés de banlieux ou une certaine population est exclue de fait, de la société. Quant au pays d'origine, il demeure imaginaire pour certains gamins, puisqu'ils n'y jamais mis les pieds. Quant cela n'est pas le cas, il ne sont pas toujours bien accepté par le pays d'origine de leurs parents. "Quand ils viennent ici, ils ne savent que mettre le bordel, ils ont ce qu'ils méritent en France, c'est leur comportment qui induit ce qu'ils vivent la-bàs" m'a ton dit à plusieurs reprises lors d'un récent séjours au Maroc.
Aux critères que je viens dénoncer, s'ajoute, une fois encore, seulement pour certaines familles, un contexte social, lorsqu'il s'agit de familles défavorisées ; culturel (la culture de l'Afrique et du Magrheb est en effet très différente de celle de la France) ; éducatif (l'education au pays ne s'exerce pas nécessairement de la même manière qu'en France et l'adaptation n'est pas toujours aisée), enfin un contexte parfois religieux(qui peut également induire une éducation différente, notamment entre les garçons et les filles) peut également jouer son rôle. Je sais que ces derniers arguments ne sont pas politiquement corrects mais refuser d'admettre ce contexte relève pour moi de la langue de bois.
Or la question n'est pas d'incriminer une population (en l'occurence une partie d'une population) mais de regarder la situation en face, de manière à réfléchir en commun à des solutions qui iraient dans l'intérêt de tous. Un pas vers plus d'harmonie, en faisant en sorte que chacun puisse s'y retrouver.
Enfin, votre propos "ce ne sont pas des êtres humains" n'est pas tolérable. S'il est vrai que dans le cas des deux gamines que vous décrivez, il y parfois des paires de claques qui se perdent, nous sommes ici face à un problème qui s'inscrit dans le contexte que je viens de tenter de décrire, de manière schématique. Il n'est pas, François, de peuple, de personne, d'être, qui ne soit moins humain que d'autres. Cette dangereuse théorie n'a pas manqué de faire des ravages dans l'hsitoire de l'homme.
C'est pourquoi, je vais voir s'il est possible d'un point de vue technique de supprimer cette phrase. Je regrette d'ailleurs fortement d'en arriver à ce type de censure ! Mais si la seule possibilité technique qui s'offre à moi n'est que de supprimer le commentaire dans son intégralité, alors je le ferai car ce blog est bien celui d'une liberté d'expression sans langue de bois mais pas celui de propos xénophobes.
Isabelle Buot-Bouttier

adil

Horreur et stupéfaction. Telle pourrait être résumée mon opinion. En effet, je constate avec effarement une lente glissade vers la haine et le rejet, un parfum d'entre deux guerres, on pourrait balancer des gens dans la Seine que ça semblerait presque normale, ou tout au moins justifiable. Comme l'a fait justement remarquer Mme Buot-Bouttier, l'attitude des jeunes filles est intolérable, mais les propos tenus le sont tout autant. Le problème majeur est là, une perte de repère, de nuance, et de valeur de la société toute entière. Certaines personnes, n'arrivent toujours pas à admettre que des personnes basanées puissent être françaises. Là est une partie du problème. Pourquoi toujours faire un lien entre délinquance et l'origine des délinquants?? Pourquoi parler de français de la quatrième ou cinquième génération, comme s'il s'agissait d'un steak dont on vérifie la traçabilité???? Pourquoi n'a t- on jamais eu la même attitude par exemple à l'égard de messieurs Sarkozy, Devedjian ou autre?? On voit dès lors, que l'origine devient péjorative lorsqu'elle concerne les populations africaines.
Quelle aurait été l'attitude si les deux jeunes filles avaient été blanches? Car le problème n'est nullement éthnique, mais d'ordre éducatif et sociale. Rappelons que les parents et grands-parents des jeunes pointés du doigt vivent pour certains en France depuis 50 ans ou plus, dans des conditions parfois à la limite de l'humainement acceptable, et pourtant, ces gens n'ont jamais posé de problème. Leur intégration, tout au moins au regard de l'attitude citoyenne est incontestable. Mais c'est aussi parce qu'elle demeure celle résultant de la relation colonisé-colonisateur. Ce qui pose le problème du droit de vote des étrangers vivant de façon permanente en France.
Par ailleurs les enfants mal éduqués n'ont ni couleur ni âge comme il est parfaitement indiqué dans l'article. Car je suis moi-même ce que l'on appelle un enfant issu de l'immigration, fils de parents analphabètes, et pourtant j'ai eu une éducation qui me rend respectueux et respectable. Et à l'opposer je peux vous citer des cas de personnes non respectueuses et qui sont français "pur souche".
C'est donc bien du côté de l'éducation, de la désorganisation des familles, du manque de moyens de nos écoles, des espaces de prison urbaines qui emprisonnent à l'intérieur de ces quartiers même les plus diplômés d'entre eux. Car cette notion de communautarisme que l'on agite dans tous les débats, qu'est elle au fond? Qui attribue des quartiers entiers à des familles de même origine étnique et sociale? Comment admettre que l'obtention de diplôme ne garantie plus un emploi, mais pire réduit les diplômés à des emplois sous qualifiés équivalent à ceux qu'ont exercés leurs parents analphabètes? La responsabilté de ces jeunes est incontestable, mais il faut juger leurs actes non les hommes!!! Et c'est en cela que toute la société est lacunaire, car lorsque on propose de la prison pour des actes de la vie quotidienne, c'est que l'on confond incivilité et délinquance, et c'est très grave. Car un adolescent, reste malgrè tout un être en construction, et comme l'affirme l'auteur de l'article, l'autorité doit montrer les limites, mais non pas dans le but de gonfler les muscles et mettre des enfants en prison, ce qui n'a pas d'intérêt sinon celui de leur permettre d'avoir une très bonne éducation criminelle, mais d'en faire des citoyens. Car tout l'objectif est là, le rétablissement des valeures démocratiques et républicaines. Car loin de considérer que les valeures républicaines sont pleinement en exercice à l'heure actuelle, je pense plutôt que les valeures d'égalité, de liberté, de fraternité, de justice, de mobilité sociale, sont des objectifs non encore atteint. C'est un débat sociale et sociétale de fond qui s'inscrit en arrière plan de la question purement éducative. Traiter l'un, sans redéfinir l'autre conduira simplement à un retour à la situation catastrophique actuelle. Et donc pas dans cette xénophobie à l'égard de citoyens français. Car il y a bien malaise à concevoir qu'aujourd'hui encore on considère des citoyens français comme étranger. C'est ce qu'un sociologue algérien appelait la double absence, ni d'ici ni d'ailleurs. Il est vrai qu'au Maroc, on regarde d'un mauvais oeil, les jeunes, n'oublions pas la jalousie, de ceux qui passent des journées collés aux murs de Tanger scrutant la Méditerranée. Il faut donc dans ce débat non seulement garder une attitude objective, mais cela ne suffit pas, il faut aussi concevoir la question avec des perspectives les plus vastes possibles, afin d'éviter l'écueil de celui qui pense avec passion là où devrait s'exprimer la raison.

L'EDUC

Bonjour Adil,
Un thème délicat que je tente d'aborder sans langue de bois depuis le début de la rédaction du blog. Un sujet qui entraine bien des polémiques et qui comme le montre le commentaire qui vous a choqué, que les débordements et propos inacceptables peuvent vite survenir. Je n'ai pas retiré le commentaire, je me suis longuement posé la question... J'ai retiré comme, je le dis, plus haut la phrase, comment dirais-je ? De trop ? Disons une phrase tout simplement xénophobe.
je pense que le débat reste équilibré, l'idée est bien la liberté d'expression mais je reconnais que la limite à ne pas dépasser se résume parfois à un fil bien ténu qui ne manque pas de me questionner.
Les avis sur le sujet sont les bienvenus.
Cordialement.
Isabelle Buot-Bouttier

Paul Legros

Bonjour,

Je viens de passer dix jours merveilleux, avec des gens fort charmants, du côté des Vans, un superbe endroit. Je suis enchanté de mon trop court séjour en Ardèche.

Issu d’une famille de Parisiens catholiques depuis cinq générations, cadre moyen des domaines du droit du Travail et du droit Social (DRH), donc, par mon éducation personnelle, de par ma formation et ma profession, je suis plutôt ouvert aux autres, à tous les autres. Pourtant, je suis stupéfait de voir à quel point la grande majorité des gens sont, politiquement, engagés et ancrés à gauche dans ce département rural. Bien entendu chacun est libre de penser comme il veut, je ne le conteste pas, je suis même totalement opposé à la "pensée unique". Pourtant, j'ai constaté que les ardéchois sont intolérants, et ne supportent pas les gens de «Droite», qu'ils qualifient volontiers de "fachos", ou "de réacs" au prétexte qu'ils ne pensent pas comme eux ! C'est tout bonnement ahurissant ! Les ardéchois dans leur grande majorité, sont irrités, et indisposées face aux gens de "Droite", ou même tout simplement face à des gens qui ne sont pas de gauche ! Ils font preuve d’autoritarisme, pour ne pas dire de totalitarisme stalinien ringard et éculé !!! Bref, les ardéchois ramènent tout à la politique, et à la gauche, comme si, celle-ci, détenait la vérité !

J’ai beaucoup de mal à comprendre cette intolérance, surtout, (soit dit en passant) lorsque l’on connaît le lourd passé de la gauche socialo-marxiste, elle qui a mis la France sur le flanc pour un siècle, lors des douze années de socialo-mitterrandisme, et dont les héritiers promettent aujourd’hui ni plus ni moins que le paradis sur Terre, alors que la France est endettée jusqu'au cou. J'ajouterai, pour une analyse parfaitement honnête, que la "Droite", timorée, trop molle, et, (pour sa défense) à la merci des syndicats rouges, qui eux, menacent de paralyser le pays en déclenchant des grèves nationales pour préserver leurs privilèges dignes de ceux de l'Ancien Régime, n'a pas été capable d'amorcer un début de redressement du pays.

Peut-être faudrait-il à l'Elysée un homme fort, de type de Capitaine d'industrie, rassembleur et surtout apolitique ?

La gauche socialiste, fidèle à ses concepts marxistes, rackette fiscalement les classes moyennes, pour pouvoir prendre en compte les privilégiés de la fonction publique (EDF, GDF, SNCF, RATP, Education nationale, etc), les paresseux, les clandestins, les polygames et autres profiteurs venus du monde entier pour bénéficier des largesses de la France, alors que celle-ci compte de plus en plus de pauvres.

Qu’allons-nous devenir à ce rythme ?

Je reste dubitatif, mais cela ne m’empêchera pas de retourner, tant qu'il en est encore temps, tout prochainement chez mes amis ardéchois, je ne vais tout de même pas me priver de profiter d’un si bel endroit, qui, quoiqu’il en soit, reste partie intégrante de mon pays, la «France» !!!

Bien à vous.

Paul

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